9 trucs pour apprivoiser son écoanxiété

Temps de lecture : 10 minutes

Bonjour,

Si vous êtes venus sur mon site, c’est que…

  • Vous éprouvez de l’angoisse à l’annonce d’une catastrophe naturelle;
  • L’inaction des puissants face à l’urgence climatique vous fait vivre de la colère;
  • Vous culpabilisez quand vos actions ne vous semblent pas écolos;
  • Vos gestes individuels vous paraissent insignifiants face à la perspective de l’effondrement de la civilisation.

Dans ces cas et bien d’autres, il se peut que vous éprouviez quelque chose comme de l’écoanxiété ou de la solastalgie[i].

Devant autant d’écoémotions désagréables, il pourrait vous sembler contre-intuitif de vouloir les apprivoiser.

La plupart des gens vont au contraire chercher des trucs pour contrôler ou pour se débarrasser de leur souffrance écologique.

Peut-être même embrasser l’aquoibonisme[ii] et faire comme ce cousin éloigné qui s’est payé son deuxième voyage dans un tout inclus ?

Pourtant, vous savez que nier vos écoémotions, y être indifférents ou faire semblant que ça n’existe pas ne changera rien à la réalité : la biodiversité est en chute libre[iii] et nos émissions de gaz à effet de serre croissent de manière exponentielle[iv].

De toute façon, une fois que vous avez intériorisé émotionnellement cette prise de conscience, vous ne pouvez plus revenir en arrière.

Vous êtes lucides et c’est peut-être une chance que vous avez ?

Dur de croire que ce soit une chance me direz-vous.

Pour le moment, vous trouvez juste ça très souffrant.

Seulement, imaginez un instant que vous parveniez à canaliser cette souffrance et à l’utiliser comme un moteur (électrique) qui vous propulserait ou vous maintiendrait dans vos engagements envers les autres et le reste du vivant. 

Que l’angoisse, la culpabilité ou la honte ne soient plus seulement des gouffres de souffrance, mais des leviers vers des actions engagées en faveur du vivant.

Le voudriez-vous ?

Si oui, il est possible d’entreprendre une démarche en relation d’aide avec quelqu’un comme moi pour que vous puissiez apprivoiser vos écoémotions désagréables.

Parfois, le simple fait de vous confier à une oreille attentive vous aidera à réguler vos émotions et à déterminer les actions que vous aimeriez entreprendre devant ce défi colossal !

Si c’est votre besoin, je vous invite à prendre rendez-vous avec moi : https://www.lobevert.com/a-propos/

J’en profite également pour vous partager

9 trucs pour apprivoiser vos écoémotions désagréables

  1. Prenez soin de vous. On commence par un classique, un truc que n’importe quel intervenant va vous suggérer, un truc que vous allez lire à peu près partout, un truc que vos parents, vos ami(e)s, vos collègues vont vous donner si vous voulez accroitre minimalement votre bien-être. Prendre soin de soi semble pourtant si simple et c’est en fait difficile de le faire tant il est plus tentant de rester évaché devant un écran. Qu’est-ce que ça signifie au fond ? Souvent on va parler de la recherche du bien-être à travers l’équilibre entre les différentes sphères de sa vie (ex. : son travail, ses relations, ses tâches et soi-même) ou les différentes parties de soi (ex. : sa raison, sa spiritualité, sa créativité et sa mise en action). Dans le cas présent, je vous propose de trouver l’équilibre à travers la réussite, le plaisir et le lien[v]. Parmi les actions qui peuvent concourir à votre fierté, il y a la satisfaction de maintenir une routine, de dormir vos heures nécessaires, de manger davantage de végétaux, de bouger, de respirer en conscience, de jardiner, de nettoyer votre vaisselle, etc. Parmi les actions qui peuvent vous faire plaisir, il y a la joie de faire une marche, de danser, de chanter, de lire, de regarder un film, de prendre un bain, de jouer au solitaire, etc. Parmi les actions qui favorisent le lien, il y a bien sûr tenter de garder contact avec les gens que vous aimez, mais également chercher à joindre des communautés qui favoriseront la création de nouveaux liens si vous êtes une personne seule. Comme je vous ai dit, prendre soin semble si simple et c’est pourtant tout un défi.

Les trucs suivants sont davantage spécifiques à vos

préoccupations liées à l’urgence climatique

  • Affinez vos connaissances. Recherchez de l’information en provenance de sources fiables comme le GIEC[vi] ou d’un excellent vulgarisateur comme bonpote.com pour vous aider à comprendre, prendre conscience et rester au fait de l’état objectif de la planète. Idéalement, consacrez-y au maximum une heure par jour. La surexposition tend à faire croitre le sentiment d’impuissance et le stress. L’information c’est comme une grosse courge Hubbard, si vous la mangez d’un coup, vous allez sentir un trop plein. Cependant, si vous la mangez par morceau, vous aurez le temps de la digérer et vous profiterez de sa saveur, sa texture et ses bons nutriments.
  • Transformez-vous en changeant le monde. J’entends souvent dire qu’il faut d’abord se connaître et se changer soi-même avant de changer le monde. La vérité, c’est que la connaissance de soi est un gouffre sans fond et que vous n’aurez jamais assez d’une vie pour vraiment bien savoir qui vous êtes et apporter les transformations souhaitées. En fait, c’est plutôt la meilleure manière de procrastiner et d’éviter d’avoir à se confronter au réel. La vérité, c’est que si vous êtes touchés par l’urgence climatique, vous avez déjà une bonne idée où logent vos valeurs. Il ne vous reste plus qu’à déterminer vos buts et vos moyens pour les actualiser. En même temps que vous passerez à l’action, vous pourrez continuer votre travail introspectif. L’un n’empêche pas l’autre. Alors, quels sont ces buts et ces moyens ?
  • Prenez votre juste part de responsabilité. Selon l’étude Faire sa part ? de Carbone 4[vii], l’action individuelle est à la fois importante et insuffisante. Même quelqu’un qui aurait un comportement « héroïque », par exemple en adoptant un régime végétarien, en prenant le vélo plutôt que l’auto sur les courtes distances et en laissant tomber l’avion, parviendrait à une diminution totale de ses émissions de dioxyde de carbone d’environ 2,8 tonnes par an, soit un quart des émissions du Français moyen[viii]. Le ¾ restant étant le fait du collectif comme l’industrie, l’agriculture, les services publics, etc. Considérant que l’accord de Paris recommande de réduire à 2tCO2/an/personne pour éviter de dépasser certains seuils critiques, nous avons encore du chemin à parcourir même si nous sommes vertueux sur le plan personnel. Conclusion, même si vous devez très certainement faire votre effort individuel, la plus grande part de la responsabilité est indépendante de vos actions directes. En faisant la part des choses, on évite l’esprit de fossé où je suis soit un héros quand je fais une action écolo, soit un zéro quand je ne suis pas cohérent, pour s’insérer quelque part entre les deux en fonction de notre niveau d’engagement.
  • Engagez-vous collectivement. Nous l’avons vu, l’impact du collectif sur le climat est considérable et vos actions individuelles ont une portée limitée. Ce que le collectif peut et ne peut pas faire est inscrit dans des chartes, des codes, des lois et des règlements. Par exemple, ce sont des luttes de la classe ouvrière qui ont permis l’abolition du travail des enfants et l’instauration de la fréquentation scolaire obligatoire. Ce sont également des groupes de pression qui ont amené plusieurs états à voter des lois condamnant la cruauté envers les animaux. Ce sont certainement encore une fois des lois qui joueront un rôle déterminant pour l’avenir du vivant. De quelle manière voulez-vous contribuer à modifier ces lois ?
  • Sortez de l’isolement. À la longue, vous pourriez trouver épuisant de constamment être en porte-à-faux avec votre entourage : votre mère qui va se sentir coupable et qui va continuellement se justifier d’avoir posé tel ou tel geste qui n’est pas écolo; cet ami qui va minimiser la portée de l’action individuelle et collective pour justifier sa propre inaction; cet oncle un peu pompette qui va atteindre le point Godwin de l’écologie politique[ix] en vous traitant d’Ayatollah vert ou de djihadiste vert. Devant ces résistances, il pourrait être tentant d’abdiquer ou de s’isoler. Au contraire, cherchez à vous lier à des communautés qui partagent vos valeurs comme des groupes ou des organismes préoccupés par l’urgence climatique. Le mot « lier » ici est important, car il importe de ne pas non plus vous replier sur ces groupes ou organisations. Le risque du repli serait de vous enfermer dans vos chambres d’écho et de perdre contact avec la complexité du réel. Vos amis(e)s et familles feront certainement toujours partie de vos réseaux, mais cette communauté de valeurs sera un lieu de ressourcement où vous pourrez partager vos ressentis, vos connaissances et vos actions sans vous sentir obligés de vous justifier ou d’écouter les justifications des autres.  
  • Développez votre propre spiritualité. Par spiritualité, je parle d’une spiritualité basée sur certaines pratiques qui s’intègrent dans n’importe quel corpus de croyance, que vous soyez athée, agnostique ou religieux. Quelques-unes de ces pratiques pourraient être la pleine conscience[x], l’autocompassion[xi], la gratitude[xii] ou les bains de nature[xiii].
  • Créez à partir de vos capacités. Ce qui lie les humains entre eux, assure la stabilité, fait les sociétés, ce sont, entre autres, les mythes communs[xiv]. Les vies de nos aïeuls étaient basées sur des mythes théologiques ou monarchiques. Depuis la révolution industrielle, notre mode de vie est basé sur le mythe de la prospérité par la croissance. La question ici n’est pas de savoir si ce mythe est vrai ou faux, bien ou mal, mais est-ce qu’il est utile ? Sur le court et moyen terme, les données nous montrent que malgré nos instincts dramatiques, la plupart des phénomènes négatifs sont en recul (ex. : essence au plomb, faim, travail des enfants) et la plupart des phénomènes positifs sont en progression (ex. : nombre d’espèces protégées, alphabétisation, scolarité des jeunes filles)[xv]. Sur le long terme cependant, l’urgence climatique est un danger bien réel qui est accentué par le fait que nous tirons justement beaucoup de gains à notre adhésion au mythe actuel et sommes pour la plupart incapables d’imaginer que l’avenir sera plus sombre que le présent, entraînant à terme une hausse des phénomènes négatifs et une diminution des phénomènes positifs. Comme les mythes antérieurs à la révolution industrielle n’ont pas apporté de bénéfices notables pour une large part de la population mondiale, rien ne sert de préconiser un retour en arrière. Au contraire, il importe de remplacer les anciens mythes en créant de nouveaux récits sobres en énergie carbonée qui reposerait sur de nouvelles formes d’économies, de politiques, d’organisations sociales, etc.[xvi] Avant Lobe vert, je peinais à trouver ma place face à l’urgence climatique. Je ne fais pas de permaculture et je ne fabrique pas de panneaux solaires. Ce n’est qu’avec la médiatisation du terme écoanxiété en 2019 que j’ai compris que je pouvais œuvrer à aider ceux qui avaient les capacités de créer ce Nouveau Monde en les soutenant émotionnellement. Vous aussi vous avez des compétences qui peuvent contribuer à changer le monde. Si vous êtes issus du tourisme, vous pouvez chercher à repenser votre industrie en l’amenant vers des créneaux plus sobres en énergie. Si vous venez du monde de l’administration ou des finances, vous pouvez siéger sur le CA d’une entreprise qui produit des énergies renouvelables. Si vous venez du milieu de la justice, vous pouvez vous engager bénévolement dans une action qui va favoriser la sauvegarde de la biodiversité, etc.  Bref, peu importe le corps d’emploi d’où vous venez, vous pouvez user de vos compétences pour créer le monde de demain.
  • Prenez rendez-vous avec un éco-intervenant. Pour paraphraser Pablo Servigne[xvii], « parler avec des gens qui savent écouter ». Vos amis, c’est bien, mais soit ils vous proposent des solutions dont vous n’avez cure, soit ils vous disent que « ça va bien aller, t’en fais pas » avant de changer de sujet au plus vite. Si ça marchait, je n’aurais pas de travail. L’éco-intervenant est qualifié pour écouter votre détresse écoémotionnelle. Plus précisément, l’éco-intervenant est à la fois outillé pour vous accompagner face à vos difficultés, mais il a aussi la particularité de se préoccuper tout autant que vous de l’avenir du vivant. Avec lui, votre souffrance ne sera pas minimisée ou invalidée. Au contraire, elle sera un levier pour que vous puissiez passer à l’action et vous engager durablement dans ce qui compte vraiment pour vous. Si c’est votre besoin, prenez rendez-vous avec moi : https://www.lobevert.com/a-propos/

Une dernière chose :

Avoir des trucs c’est bien, mais est-ce suffisant ?

Pour la plupart d’entre nous, malheureusement non.

Le défi n’est souvent pas de trouver les trucs.

En fait, vous connaissiez probablement déjà ces trucs avant de les lire.

Vous auriez même pu les suggérer à un ami qui se réfère à vous pour apaiser un inconfort.

Curieusement, vous ne les mettez pas nécessairement vous-même en pratique.

Comme le souligne fort justement l’écrivain américain et spécialiste des neurosciences Sam Harris : « À un certain niveau, la sagesse n’est rien de plus qu’une capacité à suivre ses propres conseils. »[xviii]

Pourtant, mettre en application et suivre ses propres conseils de manière durable n’est pas toujours aussi aisé qu’on le croit.

Il peut s’agir d’un oubli momentané, soit parce que vous ne voulez pas consciemment ressentir un gap entre vos valeurs et vos actions, soit parce que vous n’avez pas encore intégré intuitivement ces nouvelles façons de faire et vous devez faire un effort conscient pour penser les mettre en pratique[xix].

Il peut s’agir de notre tendance à la paresse. Intégrer de nouvelles habiletés c’est galvanisant, mais une fois la stimulation passée, ça devient vite exigeant et l’espèce humaine n’aime pas beaucoup l’effort[xx].

Il peut aussi s’agir d’une crainte d’être hors norme. Agir en cohérence avec ces valeurs écologiques implique généralement d’aller à contrecourant du modèle « prêt-à-jeter ». Être à contrecourant, c’est courir le risque réel ou imaginaire de la confrontation, du désamour, du rejet. 

Toutefois, le principal obstacle demeure à mon avis l’attachement à nos habitudes. Habitudes qui sont elles-mêmes favorisées par l’oubli, la paresse et la peur d’être hors norme.

En effet, chaque truc demande de développer de nouvelles habitudes comme celle ô combien plaisante de vous passer la soie dentaire tous les soirs !

Mettre en place de nouvelles habitudes demande du soutien.

Je peux vous offrir ce soutien : https://www.lobevert.com/a-propos/

Important : si jamais vous présentez certains symptômes comme des attaques de panique, de l’angoisse qui vous paralyse, des humeurs changeantes, des pensées obsessives ou suicidaires, une perte d’appétit ou que vous faites de l’insomnie, je vous suggère de prendre un rendez-vous complémentaire avec un médecin afin qu’il puisse évaluer votre état psychologique (ou vous référer) afin que vous obteniez les traitements appropriés.

Une dernière, dernière chose :

J’ai travaillé dur sur cette liste de conseils.

Alors si vous pensez que ces trucs pourraient répondre aux besoins d’un.e ami.e, j’apprécierais que vous référiez cette personne sur mon site pour qu’elle en profite également : https://lobevert.com 

Sur ce, prenez soin de vous, des autres, du vivant.

Justin Sirois-Marcil, t.s., M. Serv. Soc.

Éco-intervenant chez Lobe vert et Travailleur social

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Description générée automatiquement

[i] Néologisme inventé par le philosophe australien Glenn Albrecht, la solastalgie désigne la douleur psychique que peut vivre une personne qui est témoin des conséquences de la dégradation de l’environnement (dérèglement climatique, migration de populations, perte de la biodiversité, coût d’extraction grandissant des énergies fossiles, système interdépendant, effondrement, etc.).

[ii] Terme qui désigne une personne qui refuse d’agir ou de s’engager, car elle a le sentiment que peu importe l’action envisagée celle-ci demeure futile et inutile, alors « à quoi bon ».

[iii] Journal Le Monde (article publié le 2018/03/23). Sur tous les continents, la nature et le bien être humain sont en danger (consulté le 2020-12-03).

[iv] Organisation météorologique mondiale (communiqué de presse publié le 2019/11/25). La tendance à la hausse se poursuit : les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux sommets en 2018 (consulté le 2020-12-03).

[v] Psychology Tools (2020). Bien vivre inquiétude et anxiété dans un contexte global d’incertitude (guide gratuit en français).

[vi] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un organe de l’Organisation des Nations unies regroupant à ce jour 195 États.

[vii] Carbone 4 – Premier cabinet de conseil indépendant spécialisé dans les stratégies bas carbone et l’adaptation au changement climatique (étude publiée en 2019/06). Faire sa part ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et de l’état face à l’urgence climatique (consulté le 2020-12-03).

[viii] À titre de comparaison, le Québec a des émissions d’environ 10 tonnes d’équivalents CO2 par habitant selon The Conference Board of Canada (données datant d’avril 2016). Classement provincial et territorial : émissions de gaz à effet de serre (consulté le 2020-12-03). Il n’est pas certain que ces études tiennent compte de la délocalisation des externalités négatives par les entreprises. Auquel cas, la quantité de CO2 par habitant serait beaucoup plus élevée considérant qu’une large part de nos biens de consommation sont produits à l’extérieur du Canada.

[ix] P. 151 dans SUTTER, Pierre-Éric et Loïc STEFFAN (2020). N’ayez pas peur du collapse. Éd. Desclée de Brouwer.

[x] HARRIS, Sam (2014). Pour une spiritualité sans religion. Éd. Almora.

[xi] NEFF, Kristin (2011). S’aimer : comment se réconcilier avec soi-même. Éd. Belfond.

[xii] EMMONS, Robert (2008). Merci ! Quand la Gratitude Change nos Vies. Éd. Belfond.

[xiii] LI, Qing (2019). Shinrin yoku : l’art et la science du bain de forêt. Éd. Pocket.

[xiv] HARARI, Yuval Noah (2015). Sapiens : Une brève histoire de l’humanité. Éd. Albin-Michel.

[xv] ROSLING, Hans (2018). Factfulness. Éd. Flammarion.

[xvi] KELLER, Arthur (2020). Des récits pour changer le monde ? Dans « Collapsus » dirigé par Laurent Testot et Laurent Taillet. Éd. Albin Michel.

[xvii] Soif de sens (consulté le 2020-12-03)

[xviii] P. 22 dans HARRIS, Sam (2014). Pour une spiritualité sans religion. Éd. Almora.

[xix] KAHNEMAN, Daniel (2011). Système 1, Système 2 : les deux vitesses de la pensée. Éd. Clés des Champs.

[xx] BOHLER, Sébastien (2019). Le bug humain. Éd. Robert Laffont.

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